La CFDT Fonction publique dans les médias - Mars 2022

Publié le 16/03/2022 (mis à jour le 30/03/2022)

... Autant de sujets qui ont animé l'actualité de ce mois de mars 2022.

30 mars 2022 

  • AEF 

Réforme de la haute fonction publique : les syndicats votent majoritairement contre l’évaluation des cadres et les LDGI

De même, l’amendement de la CFDT ajoutant deux critères (qualité du management et attention portée aux agents encadrés, et qualité du dialogue social) aux cinq déjà fixés pour la promotion de grade des cadres supérieurs et dirigeants devrait être retenu. L’organisation salue notamment le caractère non figé du texte, le bilan annuel de la mise en œuvre des LDGI pouvant déboucher sur une modification du texte. Concernant les recommandations émises par le comité d’évaluation, la demande de la CFDT de remplacer la mention de "procédure de transition professionnelle", jugée négative, par "démarche de transition professionnelle", a également obtenu un avis favorable.

18 mars 2022 

  • Syndicalisme Hebdo

Imparfait, le premier plan santé au travail dans la fonction publique doit être confronté au réel

Le verre à moitié plein. C’est l’analyse de la CFDT-Fonctions publiques en ce qui concerne ce premier plan santé au travail ; celui-ci couvre la période 2022-2025 et son principal objectif consiste à réduire les risques professionnels. Comment ? en développant le dialogue social et la culture de prévention, en améliorant la qualité de vie, en prévenant la désinsertion professionnelle et en améliorant le système de prévention. Ces axes, clairement énoncés dans le plan, répondent en partie aux revendications de la CFDT, laquelle se satisfait « d’avoir été entendue sur plusieurs points essentiels, tels que l’organisation du travail, les conditions de travail ou l’anticipation des changements organisationnels et technologiques, et que ceux-ci soient considérés comme facteurs déterminants de la santé au travail », détaille Carole Chapelle, secrétaire générale adjointe de la CFDT-Fonctions publiques. Plutôt bien, donc, mais insuffisant.

  • AEF

Revalorisation du point d’indice : combien demandent les organisations syndicales ?

La CFDT Fonctions publiques, qui n’a pas non plus appelé au mouvement du 17 mars, estime de son côté qu’une augmentation "à la hauteur des attentes quand l’inflation est prévue à plus de 4 % sur 2022" serait "une bonne nouvelle", commentait sa secrétaire générale le 14 janvier.

17 mars 2022

  • AEF

PSC : le ministère précise sa méthode pour la future négociation sur la prévoyance

Cependant, en intégrant le futur accord de méthode sur la prévoyance à celui du 3 juin sur la santé, le gouvernement répond à la demande, partagée par l’ensemble des syndicats, de voir la réforme garantir un couplage santé-prévoyance. De la sorte, "il n’y a pas de séparation entre les deux types de garanties et le sujet de la prévoyance s’inscrit dans la continuité de la négociation", approuve Jean-Luc Saphore.
Le secrétaire général adjoint de la CFDT Fonctions publiques y voit également une façon de "consolider la participation à un niveau élevé des employeurs publics au financement des garanties prévoyance", qui pourrait atteindre, dans le cadre d’un couplage, les 50 % fixés pour la santé. Avec une facture toutefois mesurée, sachant que le gouvernement compte traiter la majeure partie du sujet (décès, rentes d’éducation, incapacité, inaptitude au travail, invalidité) dans la partie statutaire, comme il a déjà commencé à le faire pour le capital décès

16 mars 2022

  • AEF 

Les travaux pour bâtir une alternative à l’extinction de l’indemnité temporaire de retraite outre-mer lancés en mai

La demande de suspension n’a toutefois pas été unanime puisque la CFDT Fonctions publiques, rappelant que l’ITR ne bénéficie "qu’à une minorité d’agents publics", a souligné que son "attachement à l’équité, à la situation matérielle et morale" des agents qu’elle représente et "aux spécificités des territoires" ne lui permettait "en aucun cas de [se] contenter de revendiquer, comme d’autres le font, son simple rétablissement".

Elle juge cependant nécessaire de "prévoir les mesures de transition indispensables" et souhaite que les travaux lancés concernent les agents des trois versants, titulaires comme contractuels. L’organisation syndicale a notamment demandé des éléments sur les sur-rémunérations appliquées en outre-mer et que les travaux à venir traitent des liens entre traitement et pension et prennent en compte les chantiers à venir des rémunérations des agents publics et des retraites.

15 mars 2022 

  • AEF 

Dégel du point d’indice : les syndicats attendent une hausse significative et des précisions sur la négociation à venir

 La CFDT Fonctions publiques, qui ne participera pas à la mobilisation du 17 mars, demande depuis des mois" la hausse de la valeur du point d’indice, seul outil "de nature à répondre aux conséquences de l’inflation pour l’ensemble des agents publics", rappelle sa secrétaire générale, Mylène Jacquot, ajoutant que "cette nouvelle attendue" "peut devenir une bonne nouvelle "si la hausse est à la hauteur des attentes quand l’inflation est prévue à plus de 4 % sur 2022 après avoir été à plus de 3 % sur 2021", si "le calendrier est rapidement connu" et "si une négociation d’ensemble accompagne cette mesure qui ne résume pas à elle seule le sujet des rémunérations dans la fonction publique et ne satisfait pas à elle seule les attentes et les revendications". "Il est donc urgent que le gouvernement précise ses intentions dans le cadre du dialogue social", insiste-t-elle. Dans un communiqué commun l’Uffa, la confédération, appelle ainsi, "au-delà de ce rattrapage", "à de véritables négociations sur la rémunération de l’ensemble des agents, en en discutant tous les éléments pour une reconnaissance de la valeur des métiers publics".

  • ACTEURS PUBLICS

Les indemnités kilométriques pour déplacements professionnels revalorisées

Les indemnités kilométriques actuelles des agents publics “ne suffisent plus à couvrir les frais engagés”, soulignait en ce sens l’UNSA Fonction publique. “Aujourd’hui, travailler coûte plus cher à certains parce qu’ils doivent utiliser leur véhicule personnel dans le cadre de leur travail et de leurs missions”, abondait la CFDT Fonctions publiques. Il est “urgent d’agir”, soulignait sa secrétaire générale, Mylène Jacquot. Les syndicats ont donc obtenu gain de cause sur ce point. 

  • FRANCE 3 

Intervention de Mylène Jacquot 

  • AFP - OUEST FRANCE 

Fonctionnaires. Le gouvernement promet une augmentation générale « avant l'été »

"Les négociations sur les rémunérations des agents publics sont plus que jamais à inscrire dans le calendrier des prochains mois quel que soit le prochain gouvernement", a insisté sur Twitter Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques, qui n'avait pas appelé à la mobilisation jeudi.

  • LA GAZETTE DES COMMUNES

Plan santé au travail : un lancement en terrain miné

En effet, admet Carole Chapelle, pour la CFDT, « ce plan ne présente pas de solutions pour remédier au non-respect de la réglementation par les employeurs », alors que plusieurs organisations avaient proposé la mise en place de mesures coercitives au cours de la concertation.

14 mars 2022 

  • LES ECHOS 

Amélie de Montchalin présente le premier plan santé au travail dans la fonction publique pour la période 2022-2025

Dans sa déclaration liminaire, la CFDT Fonctions publiques indique pour sa part éprouver "des satisfactions" quant à la rédaction finale du plan santé au travail présentée par la ministre. "Satisfactions d’abord d’avoir été entendue sur plusieurs points essentiels, tels que : le recentrage autour de l’organisation du travail comme facteur déterminant de la santé au travail, la démarche de qualité de vie et des conditions de travail, ou l’anticipation des changements organisationnels et technologiques", écrit la CFDT.

Cependant, elle "éprouve aussi des regrets, notamment celui que ce plan ne soit pas contraignant, alors même que cette notion figurait dans les recommandations du rapport de la mission Lecocq qui ont présidé à sa construction". Elle demande ainsi que ce sujet "fasse l’objet de discussions à ouvrir rapidement". "Il ne s’agit pas de vouloir à tout prix punir les employeurs, mais le respect des règles est une des deux jambes qui permet à la prévention des risques et la promotion de la santé d’avancer. La deuxième jambe, c’est la culture de la prévention, et c’est selon nous ce que ce plan peut utilement contribuer à construire. Il faudra maintenant que l’ensemble des acteurs s’en emparent", estime la CFDT. Pour conclure, elle salue l’existence de ce premier plan santé au travail pour la fonction publique, "qui bien qu’imparfait est un premier pas dans la construction d’une culture de la prévention partagée", et formule le vœu que "les prochains plans soient négociés, ce qui traduirait l’implication et l’engagement de toutes les parties prenantes".

  • LES ECHOS 

Le gouvernement promet une augmentation générale pour tous les fonctionnaires d'ici à l'été 

« Enfin, le gouvernement comprend que ce n'est pas tabou ! » se félicite Mylène Jacquot, la secrétaire générale de la CFDT-fonction publique. « Cela fait des mois qu'on alerte en disant que la seule mesure qui peut compenser les pertes de pouvoir d'achat engendrées par l'inflation, c'est une augmentation de la valeur du point », rappelle-t-elle.

De quel montant sera l'augmentation ? Pour l'heure aucune indication n'a été donnée aux syndicats sur le sujet. « On nous a expliqué que cela va dépendre des autres mesures qui seront décidées », précise un syndicaliste. « S'il s'agit d'une revalorisation de 0,5 point, ça ne va pas le faire », prévient déjà Mylène Jacquot.

  • LE FIGARO

 Fonction publique: le point d'indice dégelé «avant l'été», d'après Amélie de Montchalin

Du côté des syndicats, qui réclamaient de longue date le dégel du point d'indice, la satisfaction est évidemment de mise. Mais ils restent prudents quant à la traduction concrète de cette mesure sur la feuille de paie des agents, notamment en cas d'alternance politique en avril prochain. « Les négociations sur les rémunérations des agents publics sont plus que jamais à inscrire dans le calendrier des prochains mois quel que soit le prochain gouvernement », a insisté sur Twitter Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques.

  • FRANCE INFO 

Hausse du point d'indice des fonctionnaires : "Il était temps !", affirme la secrétaire générale de la CFDT-Fonctions publiques

"Il était temps, cela fait des mois que la CFDT le dit au gouvernement !" a déclaré Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT-Fonctions publiques, invitée sur franceinfo ce 14 mars alors que le gouvernement annonce une hausse du point d'indice des fonctionnaires. Mylène Jacquot admet un certain soulagement : "Ouf ça y est, le tabou est tombé : l'ensemble des agents publics subissent l'inflation ! Et à un moment, il faut tenir compte de cette réalité et se dire que la seule mesure qui permet de compenser ces difficultés, c'est une hausse de la valeur du point". Elle ajoute néanmoins : "C'est une nouvelle attendue, c'est sûr, de là à ce que ça devienne une bonne nouvelle, il manque encore un certain nombre d'éléments d'information."

franceinfo : A combien doit s'élever selon vous cette revalorisation du point d'incide des agents publics ?

Mylène Jacquot : Il est difficile de dire comme ça aujourd'hui de combien doit être cette mesure. Ce qui est sûr, c'est qu'elle devra être assez forte. Ce que nous regarderons côté CFDT c'est comment elle va s'articuler avec éventuellement d'autres mesures ou alors s'il n'y aura que celle-là. Tout cela entrera en ligne de compte : est-ce qu'il y aura des mesures générales type prime inflation ? Est-ce qu'il y aura la négociation qu'on appelle de nos voeux sur l'ensemble des rémunérations ? Parce que la rémunération des agents publics ne se réduit pas à la valeur du point. Quel sera le calendrier, quelle sera la hauteur de cette hausse ? Tout ça sera à regarder. Nous ce qu'on demande au gouvernement, c'est que les arbitrages ne se passent pas uniquement à Matignon mais que toutes ces discussions s'inscrivent bien dans le cadre du dialogue social. Je pense que des échanges, aujourd'hui ou très prochainement en tout cas, sont indispensables sur ces sujets-là.

Est-ce que vous avez estimé la perte de pouvoir d'achat des agents publics depis le gel du point d'indice en 2017 ?

Il n'est pas possible de vous dire aujourd'hui à combien se chiffrerait une perte de pouvoir d'achat pour les agents publics. Ce qui est sûr c'est qu'il y a une perte d'attractivité de la fonction publique. mais les uns et les autres ne vont pas perdre la même somme. Certains agents ont heureusement bénéficié de mesures catégorielles non négligeables, comme par exemple le Ségur de la santé, le Beauveau de la sécurité, il y a eu des mesures moins importantes mais réelles sur l'Education Nationale. Mais les agents n'ont pas bénéficié de mesures générales depuis très longtemps. Il y a des pertes de pouvoir d'achat mesurées par l'Insee mais qui en moyenne sont relativement faibles. Mais 'en moyenne' ça ne veut rien dire, il y a des agents qui perdent réellement du pouvoir d'achat comme avance l'inflation.

11 mars 2022 

  • LA GAZETTE DES COMMUNES

Fonction publique : demandez le programme !

La CFDT diffuse, elle, une carte pétition « pouvoir d’achat » qu’elle veut voir massivement signée avant d’être remise au ­gouvernement… au printemps. L’augmentation ou la création de postes, ici et là, ne figurent pas dans les tracts des organisations syndicales. C’est pourtant avec cette marotte que la fonction publique a fait son entrée dans la campagne, il y a plus de six mois de cela, au groupe LR en premier lieu.

10 mars 2022 

  • ACTEURS PUBLICS 

Inflation et prix des carburants : les syndicats attendent du concret

Même demande du côté de la CFDT Fonctions publiques, pour qui il est “urgent d’agir”. “Aujourd’hui, travailler coûte plus cher à certains parce qu’ils doivent utiliser leur véhicule personnel dans le cadre de leur travail et de leurs missions”, souligne sa secrétaire générale, Mylène Jacquot. 

7 mars 2022

  • AEF 

La CFDT, la CGT et FO sceptiques sur la mise en place de secouristes en santé mentale dans la fonction publique

"Ce n’est pas en formant des agents au secourisme en santé mentale que l’on va régler les risques psychosociaux", estime de son côté Carole Chapelle, de l’Uffa-CFDT. Pour la CGT également, ce dispositif "est loin d’être à la hauteur des enjeux".