La CFDT Fonction publique dans les médias - Juillet/Août 2021

Publié le 20/07/2021 (mis à jour le 08/09/2021)

... Autant de sujets qui ont animé l'actualité de cet été 2021.

4 août 2021 

  • LE MONDE

« La notion d’ascension salariale a disparu » : la rémunération des fonctionnaires s’érode

Les syndicats, eux, pointent l’écart avec le privé. « Les rares évolutions positives de la rémunération sont très faibles, rappelle Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT-Fonctions publiques. Le pouvoir d’achat s’est maintenu. Mais l’évolution est inférieure à celle connue par le privé. Il n’y a pas photo. »

30 juillet 2021 

  • AEF 

La DGAFP veut favoriser le retour au bureau des agents vulnérables

"Il faut encourager la vaccination, et ne pas stigmatiser les agents en raison de leurs conditions de santé. Si on peut leur permettre de revenir, ça va dans le bon sens. Si ce n’est pas possible, il faut les protéger", indique à AEF info Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT Fonction publique. "Ce qui nous inquiète, c’est cette notion 'd’exposition à une forte densité virale'." Elle considère que le texte laisse à chacun la libre appréciation de cette notion : "Est-ce que c’est être en contact avec du public, les transports en commun ? Il n’y a aucun élément de définition."

17 juillet 2021 

  • LE REPUBLICAIN LORRAIN

Mylène Jacquot, secrétaire nationale en charge de la fonction publique de la CFDT, décorée de la Légion d’honneur 

15 juillet 2021

  • AEF

La promotion de la Légion d’Honneur pour l’emploi, la formation, les RH, la fonction publique au JO du 14 juillet 2021

Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT Fonction publique ; 31 ans de services.

  • ECO RESEAU BUSINESS

Vite compris le 16 juillet

L’accord sur le télétravail dans la fonction publique signé ce mardi 13 juillet prévoit, sauf situations spécifiques, un minimum de trois jours de présentiel par semaine et par agent·e. Le texte comprend aussi l’affirmation d’un droit à la déconnexion, du volontariat et du droit au retour en présentiel. Mais aussi et surtout l’attribution d’un forfait pour financer les frais engendrés par le télétravail. « C’est l’un des gains les plus notables de la négociation  […] De 10 euros par mois et seulement à partir de 35 jours de télétravail dans l’année, au début de la négociation, on est arrivé au double, soit 220 euros par an pour deux jours de télétravail, sans plancher  », explique Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT. Des montants qui ne concernent que la fonction publique d’État et hospitalière. L’accord précise que, pour les collectivités territoriales, « la mise en œuvre de l’indemnisation s’inscrit dans le cadre du principe de libre administration des collectivités territoriales ».

13 juillet 2021

  • LA GAZETTE DES COMMUNES 

Accord télétravail : les employeurs territoriaux attendus au tournant

La CFDT indique quant à elle qu’elle veillera « à ce que les employeurs territoriaux – signataires de l’accord – respectent leurs engagements, les délais prévus et prennent les délibérations nécessaires à assurer la transparence indispensable aux choix de politiques publiques ».

Le 12 juillet, la CFDT déplorait « qu’une fois de plus les employeurs territoriaux s’abritent derrière [ce] principe de la libre administration pour refuser toute obligation de participation financière aux frais engagés par les agents en télétravail et accentuent les différences de traitement entre les agents des différentes fonctions publiques »… Un regret exprimé aussi par la FA-FP, mais également par Solidaires. L’accord se « contente surtout de lister des bonnes intentions sans réelles mesures prescriptives ou contraignantes. […] Déléguer à la négociation locale la fourniture des matériels nécessaires au télétravail et les conditions du droit à la déconnexion sont pour nous des risques de disparités entre agents, alors même qu’ils doivent tous prétendre aux mêmes conditions de travail ». 

  • LES ECHOS

Les conditions du télétravail dans la fonction publique fixées

Le plus emblématique d'entre eux concerne l'attribution d'un forfait pour financer les frais engendrés par le télétravail. « C'est l'un des gains les plus notables de la négociation », relève Mylène Jacquot, la secrétaire générale de la CFDT. « De 10 euros par mois et seulement à partir de 35 jours de télétravail dans l'année, au début de la négociation, on est arrivé au double, soit 220 euros par an pour deux jours de télétravail, sans plancher », explique la syndicaliste.

12 juillet 2021

  • AEF

La CFDT Fonctions publiques signe à son tour le projet d’accord-cadre sur le télétravail

Les dix fédérations de la CFDT Fonctions publiques ont décidé à l’unanimité de signer l’accord-cadre sur le télétravail, issu de la négociation qui s’était ouverte le 15 avril dernier, indique la deuxième organisation syndicale de la fonction publique dans un communiqué du 12 juillet 2021. Le texte, qui sera soumis à la signature le 13 juillet , "est, comme tous les accords, le résultat d’une recherche de consensus qui ne répond évidemment pas à toutes nos attentes. Mais pour la CFDT, c’est un accord-cadre équilibré, qui contient de vraies avancées pour les agents et constitue un cadre solide pour les négociations de proximité qui devront s’ouvrir avant la fin de l’année 2021", estime l’Uffa-CFDT.

  • LA GAZETTE DES COMMUNES

Vaccination : le gouvernement veut lever les freins chez les fonctionnaires

Toutefois, Mylène Jacquot (CFDT) a confirmé cette tendance dimanche 11 juillet au micro de France Info : « Oui, nos équipes nous signalent que parfois, certains collègues ont du mal à honorer leurs rendez-vous parce que leur service ou leur supérieur hiérarchique ne leur donne pas toutes les possibilités pour s’y rendre. »

11 juillet 2021 

  • FRANCE INFO

Covid-19 : le gouvernement envisage des centres de vaccination pour les fonctionnaires, "une bonne nouvelle" pour la CFDT

franceinfo : Les fonctionnaires ne sont-ils pas suffisamment vaccinés ?

Mylène Jacquot : Les fonctionnaires sont vaccinés autant que le reste de la population. La question n'est pas de savoir si on veut les cibler ou pas. À la CFDT, on appelle à tout faire pour accélérer la vaccination de l'ensemble des travailleurs, fonctionnaires ou non fonctionnaires. On a toujours demandé à la ministre que tout soit fait pour faciliter cet accès à la vaccination. Certains secteurs d'activité doivent être priorisés en fonction notamment de l'exposition au risque et au public. On doit aussi s'appuyer sur les services de médecine du travail. Donc, voilà, on avance. C'est quand même une bonne nouvelle.

Confirmez-vous que 10 à 20% des fonctionnaires qui veulent se faire vacciner rencontrent des problèmes d'organisation ?

Oui, nos équipes nous signalent que parfois, certains collègues ont du mal à honorer leurs rendez-vous parce que leur service ou leur supérieur hiérarchique ne leur donne pas toutes les possibilités pour s'y rendre.

Cette autorisation d'absence couvrira aussi les risques d'effets secondaires pendant 24 heures. Il y aura aussi une autorisation d'absence pour accompagner ses enfants de plus de 12 ans à se faire vacciner. On demande maintenant que les centres de vaccination se rapprochent des lieux de travail.

Seriez-vous, à terme, pour une obligation à se faire vacciner ?

On n'est pas demandeur sur la question de l'obligation. Il nous semble qu'il vaut mieux avancer sur des bases un peu plus pédagogiques pour réussir à convaincre et sortir de toutes les idées fausses qui peuvent circuler sur les vaccins. Si le gouvernement devait, sur la base d'une consultation large qu'on appelle de nos vœux, aller vers une obligation vaccinale pour l'ensemble de la population, les fonctionnaires y seront soumis comme tout le monde. Depuis le début de la crise, on regrette qu'il y ait trop peu de consultation et qu'on en soit réduit à attendre des annonces et à les découvrir en même temps tout le monde, ce qui ne facilite pas l'anticipation. On espère que l'on ira vers un peu plus d'anticipation possible, avec davantage de dialogue social.

6 juillet 2021 

  • LE PARISIEN 

Le gouvernement annonce une augmentation de 40 à 100 euros pour les fonctionnaires de catégorie C

C’est un véritable effort que nous n’avions pas vu depuis longtemps, concède Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT fonctions publiques. Nous regrettons simplement qu’il n’y ait pas de mesures générales. »

Selon Mylène Jacquot : « Nous estimons à 100 000 le nombre d’agents concernés, essentiellement dans la filière administrative. Par exemple, les primes à Bercy sont supérieures à celles données à l’Éducation Nationale. »

  • LES ECHOS 

L'exécutif fait un geste pour les bas salaires de la fonction publique

« On est déçus sur les mesures générales mais sur les bas salaires, la formation et l'égalité professionnelle, on retrouve l'ensemble des mesures qu'on a porté, analyse Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT-Fonctions publiques. Il a été décidé de donner un an de bonification à tous les agents de la catégorie C, c'est totalement inédit. Et le minimum de traitement a été remonté. »

Un baromètre de l'égalité homme-femme devrait être mis en place sur le modèle de ce qui a été fait dans le secteur privé. L'annonce reste floue. La ministre promet seulement « d'avoir les bons indicateurs dès 2022 ». Aussi, si les syndicats saluent l'initiative, ils demandent à voir. « Le baromètre, c'est bien, explique Mylène Jacquot, mais cela ne doit pas rester à l'étape du constat. »

5 juillet 2021

  • Syndicalisme Hebdo 

“Le gouvernement doit cesser d’opposer le public au privé”

En 2021, la CFDT-Fonctions publiques a obtenu la participation obligatoire des employeurs publics à la protection sociale complémentaire des agents (dès 2022 à l’État, 2024 dans l’hospitalière et 2026 dans la territoriale), et nous ne renonçons pas à faire avancer le calendrier. C’est dans cette logique que nous demandons la suppression du jour de carence, une mesure punitive et inutile qui ne répond pas aux questions posées par l’absentéisme. Nous demandons également qu’une attention particulière soit portée aux plus bas salaires, avec l’attribution de points d’indice supplémentaires. En mars dernier, nous avions déjà obtenu un rattrapage salarial pour 381 000 agents dont le traitement était inférieur au Smic, mais ce n’est pas suffisant. Enfin, nous avons fait part de notre volonté d’ouvrir une négociation à propos des contractuels sur l’ensemble des sujets relatifs à leurs parcours professionnels, au pouvoir d’achat et aux conditions de travail. Nous ne confondons pas notre préférence pour le statut et la réalité de ces agents, qui sont eux aussi souvent en situation de précarité. Ils représentent près d’un agent sur cinq, et il est important que ces agents publics bénéficient de droits améliorés.

4 juillet 2021

  • LE FIGARO 

Le pouvoir d'achat des fonctionnaires au menu d'un «rendez-vous salarial» mardi

«Nous savons qu'il n'y aura rien comme mesure générale mais nous attendons des mesures fortes sur les bas salaires, une réévaluation des grilles salariales alors que les catégories B et A (mieux rémunérées que la catégorie C) se rapprochent du SMIC mécaniquement», explique Mylène Jacquot (CFDT, 2e) qui attend aussi «une revalorisation des niveaux de recrutement pour rendre la fonction publique attractive» et «de vraies mesures de rattrapage sur l'égalité professionnelle».

  • SUD OUEST 

Fonction publique : le pouvoir d’achat des fonctionnaires au menu d’un « rendez-vous salarial » mardi

« Nous savons qu’il n’y aura rien comme mesure générale mais nous attendons des mesures fortes sur les bas salaires, une réévaluation des grilles salariales », explique Mylène Jacquot (CFDT, 2e) qui attend aussi « une revalorisation des niveaux de recrutement pour rendre la fonction publique attractive » et « de vraies mesures de rattrapage sur l’égalité professionnelle ».