49 % des agents de la fonction publique voient leur carrière comme une progression (Enquête CFDT "Parlons travail")

Publié le 31/03/2017

AEF - 22 mars 2017 - extrait

"Il y a peut-être plus de visibilité sur les possibilités d’évolution de carrière dans la fonction publique", estime Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques. Toutefois, les agents ayant répondu à l’enquête craignent plus (à 41 %) de se voir "imposer un changement de conception" de leur travail que dans le privé (31 %). Par ailleurs, les agents publics témoignent d’une plus grande confiance dans les organisations syndicales. "Un bon signe", commente Mylène Jacquot en rappelant le taux plus élevé de syndiqués dans la fonction publique.
"Dans la fonction publique, les règles collectives, les échelons, les grades, sont peut-être mieux connus des agents. Il y aurait donc plus de visibilité sur les possibilités d’évolution de carrière", analyse Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques.
Selon Mylène Jacquot, ces résultats peuvent s’expliquer par la possibilité de mobilité offerte par les mutations, notamment dans la fonction publique de l’État, ce même si les premières demandes n’aboutissent pas.
Toutefois, "dans la fonction publique hospitalière et la fonction publique territoriale la mobilité est plus difficile. Il faudrait affiner les résultats", nuance-t-elle.
Dans le même temps, 96 % des répondants confirment la présence d’au moins un syndicat dans leur administration, contre 78 % pour le secteur privé. "C’est un bon signe", commente Mylène Jacquot qui voit ce résultat comme "la reconnaissance de l’intérêt des syndicats".