Les organisations françaises ont manifesté leur solidarité dès le mois de septembre avec ces ouvriers qui travaillent et vivent sur cet énorme chantier dans des conditions déplorables. Certains travailleurs qui ont manifesté, ont été arrêtés et sont toujours en prison. La Confédération syndicale internationale en fait une affaire mondiale et appelle à signer une pétition.
Après les organisations syndicales françaises, dont la CFDT, à la mi-septembre, c’est au tour de la Confédération syndicale internationale (CSI) d’appeler à la libération des ouvriers du chantier de l’aéroport d’Istanbul. Le 15 septembre, 534 ouvriers du chantier du futur aéroport d’Istanbul ont été arrêtés alors qu’ils protestaient contre leurs conditions de travail et de logement à l’appel de leur syndicat des travailleurs du bâtiment, Dev Yapi-Is. Interpellée, la société chargée des travaux, IGA, avait répondu aux syndicats français qu’elle menait ces travaux dans le respect des normes internationales et locales. Sur ce chantier destiné à être le plus grand aéroport du monde où 35 000 salariés travaillent, le gouvernement turc a reconnu que 27 ouvriers y ont perdu la vie, un chiffre probablement…